Marie Monin

Marie Monin travaille à partir de ses archives photographiques personnelles qui s’étendent sur deux domaines de représentation: le paysage et les adolescents.

Elle développe en ce moment une série sur les adolescents intitulée « A quelques instants du paradis » reprenant à son compte l’intuition du philosophe Shopenhauer selon laquelle le paradis ne serait « qu’une image fugitive (…) qui dessine en se jouant sur sa page infinie de l’espace et du temps, qui laisse subsister quelques instants d’une brièveté vertigineuse ».

L’adolescence est ce moment de transition où l’enfance insouciante laisse place à  de longues métamorphoses .

Ses réflexions et recherches picturales menées à l’huile mélangée à des pigments fluorescents, reposent sur des instants capturés  de ses proches ou de ses  élèves.  Son intention est de travailler à l’émergence de cet état d’adolescence dans lequel le bonheur  est suspendu , énigmatique et fugitif mais où la volonté de vivre s’exprime, violente et impétueuse.

Ils sont juste à quelques instants du paradis. Les couleurs à l’huile mélangées aux pigments fluorescents apportent de  l’énergie fantastique à ses représentations. Dans ses paysages, la fantasmagorie n’est jamais loin. Il s’agit de transcrire les impossibles phénomènes qu’opèrent les incroyables images de paysage sur notre corps.

La peinture n’est plus seulement destinée à se dresser contre notre destinée mortelle mais à agir avec son pouvoir d’amélioration du monde.

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